« Brasseries indépendantes au bord du gouffre » : la campagne choc du Syndicat National des Brasseries Indépendantes (SNBI)

La brasserie s’associe à l’action de sensibilisation initiée par le Syndicat National des Brasseries Indépendantes (SNBI), qui en appelle à l’Etat, pour la mise en place d’une aide sectorielle.

Comme beaucoup de brasseries artisanales, MIR est depuis de longs mois durement impactée par les effets inflationnistes générés par le conflit en Ukraine : explosion, parfois « délirante », de nos prix d’achat (principalement sur le verre, dont le tarif a quasiment été multiplié par deux, avant de refluer modestement, tout récemment), de nos charges (coût de l’énergie, loyer, impôts et taxes (doublement, par exemple, du montant de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) en 1 an !)…) et, en parallèle, une consommation atone, liée aux budgets des ménages contraints par la crise.

Dans ce contexte difficile, la brasserie a connu des exercices 2021 et 2022 déficitaires (le bilan 2023, qu’on espère peu ou prou à l’équilibre, n’est pas encore disponible), malgré une progression continue de son chiffre d’affaires (+ 30% en 2022 par rapport à 2021, + 20% en 2023 par rapport à 2022), des bières toujours plus qualitatives et des sacrifices personnels constants, au détriment de nos familles et amis.

Tout récemment, le départ de Claude de la brasserie n’a pu être compensé, faute de moyens – les effectifs sont désormais de deux temps pleins seulement, chichement rémunérés.

Malgré tout, nous avons encore plein d’idées et projets, et espérons que l’année 2024, riche de manifestations a priori porteuses, comme l’Euro de football ou les Jeux Olympiques, permettra un rebond global (avec une rentabilité améliorée) de l’activité des brasseries artisanales sur notre territoire, et la sauvegarde, ainsi, de centaine d’emplois.

Nous comptons sur votre soutien. Vos sourires et petits mots glissés lors des événements organisés à la brasserie sont notre principal carburant – merci.

Plus que jamais, consommons local, artisanal et convivial !

Mur MIR, Saison 4 : Mister Pee prochainement à l’œuvre !

Thomas Dityvon, alias Mister Pee, artiste basé à Romainville, recouvrira d’ici quelques semaines la réalisation de Quentin Duroux, visible dans notre biergarten depuis le printemps 2023.

Mister Pee exposera également ses créations au sein même de la brasserie, avec une scénographie originale faite de graffs, collages, suspensions et lithographies, pour un vernissage prévu lors des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de la Ville de Romainville, les 1er et 2 juin prochains.

En savoir plus sur le projet du Mur MIR : https://biere-mir.fr/murs-mir-etiquettes-de-notre-biere-de-recolte-annuelle-a-base-de-hop-hop-hop-hop-romainville-style/

MISTER PEE
MISTER PEE l’été dernier à la brasserie

Bio :
Thomas Dityvon alias Mister Pee pousse son premier cri en 1975.
Baigné dès son plus jeune âge dans le monde de l’image avec un père photographe, il fait ses premièrs murs sur les terrains vagues de son quartier. C’est dans le XIIIème arrondissement de Paris et plus précisément « aux frigos » rue de Tolbiac, que Mister Pee découvre les graffitis. Déjà attentif à l’art urbain, il n’hésite pas à grimper et escalader les palissades pour découvrir ce qui s’y cache. Basquiat, Keith, Haring et Egon Schiele sont autant de sources d’inspiration pour lui. Depuis quelques années Mister Pee revient à ses premières amours en intervenant régulièrement dans la rue par le biais de collages et de peintures murales. Son univers loufoque est le théâtre de saynètes et d’images-rébus qui interrogent les sentiments et les humeurs de la condition humaine.

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MURS MIR & ÉTIQUETTES DE NOTRE BIÈRE DE RÉCOLTE ANNUELLE, À BASE DE HOP HOP HOP HOP (ROMAINVILLE STYLE)

MUR MIR

Depuis son installation au 50 boulevard Emile Genevoix (Romainville), fin 2020, la brasserie fait appel chaque année à un street artist pour recouvrir le mur principal de son biergarten, d'une surface de 50m2 environ.

Chaque oeuvre, réalisée au printemps, est visible durant toute la saison estivale, et sert ensuite d'illustration pour l'étiquette de notre bière de récolte, brassée fin septembre/début octobre et uniquement conditionnée en bouteilles 75 cl (et fûts).

A noter d'ailleurs que MIR est la seule brasserie de Seine-Saint-Denis à proposer une bière aux houblons frais, exclusivement issus du territoire : jardins partagés (Potager des Lilas, Ruchers de Romainville) et particuliers nous fournissent leurs récoltes, après plusieurs campagnes de plantation de rhizomes de houblons brassicoles ces dernières années, commercialisés à prix coûtant.

Pour la réalisation du Mur MIR, c'est l'artiste Bows qui dégainera ses bombes le premier (2021) dans l'arrière-cour de la brasserie, suivi de Zeky (2022) et Quentin Duroux (2023).

Qui leur succèdera en 2024 ? Les paris sont ouverts...

MUR MIR - Saison 1 (2021) - BOWS
Bows est un artiste graffeur depuis 2 décennies issu du mouvement Bomb Junkiz crew et du collectif Anthropoworks.
Au cœur de son travail, la superposition de lettrages, formes et couleurs laissent libre court à l'imagination. Son style « Wildstyle » marque ses peintures.
Il peint principalement sur toiles, mixant les couleurs et les techniques : bombe aérosol, aérographe, marqueurs acrylique, feutres alcool, crayons de couleurs, pastels, pochoir, peinture acrylique, technique dripping et pouring.
Une partie de ses performances artistiques est réalisée en public sur des murs.
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MUR MIR - Saison 2 (2022) - ZEKY
Zeky est né à Montreuil en 1977. Il commence le graffiti milieu des années 80 et fait partie de la seconde génération d’artistes de la scène du graffiti parisien. Attiré par les murs qui s’étalent dans sa ville, curieux des techniques et impressionné par les styles, il intègre le groupe des OC (Ocean Child) fondé en 1992 par Psy, Meda et Rest, puis plus tard les MCZ (Montreuil City Zoo).
Talentueux tout autant que rigoureux, Zeky délivre un véritable travail d’atelier depuis plus de dix ans. Acharné, passionné, attaché à son mouvement et ses codes, il a su orienter la même énergie qu’il déployait autrefois sur les murs de Montreuil et de Paris, sur ses nouvelles recherches plastiques. Depuis 2012 il développe un nouveau style qu’il nomme « Strabism » et se joue des déformations visuelles de ses lettres et de ses compositions pour organiser dans une abstraction tronquée, ses motifs et son lettrage.
Travaillant sur la couleur et les fragments de lettres, son œuvre est déterminée au moment d’une esquisse rapide mais calibrée et calculée dont il conserve le plus souvent les tracés pour en distribuer sa gamme chromatique.
De ce nouveau travail, Zeky apporte à la grammaire stylistique du graffiti, une nouvelle envergure. Apparenté au geste leste et au « wild style » (forme volontairement illisible des noms et de chacune des lettres) il a su rester non seulement proche et respectueux des codes de son mouvement mais aussi inventif et ingénieux qui depuis fait école.
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MUR MIR - Saison 3 (2023) - QUENTIN DUROUX
Quentin Duroux est né à Paris en 1996. Il obtient un Bac Arts Appliqués, suit une formation de communication graphique à la Cambre puis obtient un Bachelor en narration à l’Erg à Bruxelles. Il termine sa formation dans l’atelier de Guillaume Guilpart au Paris Print Club. En parallèle il fait son service civique à la Batt Coop, librairie de micro éditions.
Après une traversée de l’Atlantique en voilier, Quentin rentre à Paris pour sa première exposition. Il présente en Juin 2019 deux séries d’originaux : Eclipse (15 pastels) et Monolog (20 monotypes).
Il participe ensuite à l’exposition collective Osaka’70 à la galerie P38 durant laquelle il présente la série Zengakuren (9 monotypes).
En avril 2022, il expose deux projets à l’huile : Minute (60 portraits) et Coast (9 paysages) à la galerie Le Stock.
Il travaille en collaboration avec Hugo De Lamotte sur l’instabilité de la mémoire. Leur exposition Tiroir 1951 (33 œuvres, différents médias) est exposée à la galerie Maître Albert en juin 2022.
Il développe en parallèle une pratique de la fresque qui lui apporte des commandes de nombreux muraux à Paris, Montréal, Toulon.
Instagram / Site Internet

Conception des étiquettes :
Saisons 1 et 2 : Camille Sablonière
Saison 3 : Aurélia Vuillermoz

Photos :
Frédéric Jeugnet, Romain Froquet et équipe de la brasserie

ETIQUETTES A BASE DE HOP HOP HOP HOP
ETIQUETTES A BASE DE HOP HOP HOP HOP

[LE SAVIEZ-VOUS ? #1] MIR et la consigne

CONSIGNE

Nous récupérons depuis presque 3 ans maintenant les bouteilles MIR vides (33 et 75 cl), afin de les faire laver par notre prestataire Uzaje, situé à Neuilly-sur-Marne (10 km de la brasserie).

Au delà de l’aspect environnemental, le retour des bouteilles à désormais un vrai intérêt économique : si, quand nous avons initié le principe, le lavage était légèrement plus coûteux que l’achat d’une bouteille neuve (de 1 à 2 centimes par bouteille), désormais, les cartes sont totalement rebattues, avec l’explosion des prix pratiqués par les verriers (doublement des tarifs en 1 an 1/2 / + 100% d’augmentation).

Actuellement, 60 à 70% des bouteilles achetées à la brasserie nous reviennent – ce qui est déjà un excellent score ! On compte sur vous pour l’améliorer encore.

Attention toutefois à ne pas nous ramener de bouteilles d’autres brasseries : même si elles ont le même aspect extérieur que les nôtres, elles ne sont pas forcément pourvues d’étiquettes avec adhésif hydrosoluble.

A noter que certains de nos clients professionnels se sont également engagés dans une démarche de récupération de nos bouteilles, comme Canons (Pantin), L’Ilôt Gramme (L’Ile-Saint-Denis), Le théâtre du Garde-Chasse (Les Lilas) ou bien encore L’Atelier de Paris / CDCN (liste non exhaustive)…

Encore merci de votre aide !

MIR consigne bouteilles

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